Critique « Le musée des merveilles »

Le musée des merveilles

7.1

Scénario

6.0/10

Acteurs

8.5/10

Réalisation

7.0/10

Bande orginale

7.0/10

Les pour

  • De bons acteurs
  • Un bel esthétisme
  • Une jolie musique

Les contre

  • Un rien trop long
  • Scénario un peu simpliste

Twitter : #LeMuséedesMerveilles @Metropolitan_Fr

titre VO: Suburbicon

Réalisateur : Wonderstruck

Acteurs : Oakes Fegley, Millicent Simmonds, Julianne Moore

Durée : 1h57

Date de sortie : 15 novembre 2017

Le musée des merveilles est de ces films qui resteront dans les mémoires plus par sa beauté et son esthétisme que par son histoire.

Finalement très classique dans son déroulement avec une fin finalement plutôt logique, la grande force de ce Wonderstruck réside ailleurs. En premier comme dit plus haut, le film dispose d’un esthétisme incroyable. Visuellement très beau et comprenant de superbes idées, on restera totalement émerveillé devant la beauté des scènes et notamment dans ce passage où une maquette géante commence à s’animer. La réalisation est très soignée et nous emporte totalement avec elle.

Second point fort du film, son casting. Ainsi le jeune Oakes Fengley qui nous avait déjà bluffé dans Fort Bliss et Peter et Elliott le dragon confirme son incroyable talent. Il porte littéralement le film sur ses épaules et propose une performance pleine de tendresse. On retiendra également Michelle Williams, qui bien que dans un petit rôle est une fois encore exceptionnelle.

Le seul point faible du casting se trouve du côté de Millicent Simmonds. Que l’on ne s’y trompe pas, la jeune actrice soude est une bonne actrice, mais est victime du seul faux pas esthétique du film. Apparaissant dans des scènes (trop nombreuses) en noir et blanc et supposée se dérouler dans le passé, il est pratiquement impossible d’y croire. En effet la jeune fille a un visage et une coiffure trop moderne. Joue de manière trop propre et même ses habits ne semblent jamais sortir des années 20. Même la manière de filmer ses scènes-ci sont trop propres et montre clairement un faux « Noir et Blanc ». Ainsi si l’on n’a aucun doute sur les capacités de Millicent Simmonds en tant qu’actrice, c’est plus l’entourage technique qui fait qu’on la retiendra pour de mauvaises raisons.

Ces passages en noir et blanc constituent en réalité le seul point faible du film d’autant qu’elles coupent l’histoire principale, raconte longuement ce que l’on aurait pu faire en 10′ si bien que le film semble long, bien trop long au final.

Un montage plus court aurait pu faire de ce film, une véritable merveille visuelle et à l’histoire passionnante sauf que sa durée nous rend le tout un peu décevant.

C’est d’autant plus dommage que la musique est, elle aussi, très belle et que les autres aspects du film sont véritablement réussis.

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